Elles sont cinq, Camille, Fanny, Cédric, Baptiste et Aude, qui endossent à tour de rôle le costume d’un individu à l’identité fluctuante. Elles l’accompagnent dans différents moments de sa vie. Cet individu est un de ceux qu’on appelle les pauvres. À travers la vie d’Antoine, Antonella, Anton, Antonio, Antoinette. Antonia, les cinq comédiennes en viennent à questionner leur propre rapport à la pauvreté. C’est quoi la pauvreté ? Que faire face à elle ? Comment continuer à vivre dans une société où le fossé entre les plus riches et les plus pauvres s’accroît ? Que faire individuellement ? Collectivement ?
La pièce est une commande de la Section Genevoise de La Ligue Suisse des Droits de l’Homme à l’occasion de ses 90 ans. Un extrait du texte a été publié dans le journal le Courrier : https://lecourrier.ch/2018/09/02/si-les-pauvres-nexistaient-pas-faudrait-les-inventer/