Né en 1974, Jérôme Richer suit d’abord une formation universitaire en droit, puis après un détour par l’éducation spécialisée, il se dirige vers l’écriture théâtrale et la mise en scène.

Jérôme Richer se nourrit du réel pour écrire ses textes et construire ses spectacles. Son travail est proche du théâtre documentaire, même s’il préfère qualifier celui-ci de théâtre documenté..

Il fonde la Compagnie des Ombres à Genève en 2005 . La Compagnie des Ombres est en résidence au Théâtre Saint-Gervais Genève entre janvier 2009 et juin 2017. Pour elle, il a notamment écrit et mis en scène La ville et les ombres en 2008 sur l’évacuation du squat Rhino à Genève, Une histoire suisse en 2010, regard subjectif sur l’histoire de son pays, Je me méfie de l’homme occidental (encore plus quand il est de gauche) en 2011 sur la bonne conscience occidentale, Tout ira bien en 2015 sur « nous » et les Roms ou encore Si les pauvres n’existaient pas, faudrait les inventer en 2019, Malgré qu’on me traite comme de la merde, je suis quand même gentille en 2022..

Jérôme Richer est lauréat de plusieurs bourses et prix dont la bourse littéraire de Pro Helvetia, fondation suisse pour la culture, la bourse culturelle de la Fondation Leenaards, la bourse d’auteur·e confirmé·e du Canton de Genève. Trois de ses pièces ont reçu le prix de la Société suisse des auteurs (SSA) à l’écriture théâtrale (Naissance de la Violence en 2006, Écorces en 2008, Défaut de fabrication en 2012).

Ses pièces  ont été jouées ou lues en Suisse, en France, en Belgique, au Luxembourg, au Québec, en Allemagne, aux États-Unis et en Guinée. En Suisse, elles ont été notamment mis en scène par Anne Bisang, Yvan Rihs, Eric Devanthéry, Sandra Mini Martins… Il est publié en français par les éditions Espaces 34, BSN Press, Campiche et Alna. Sa pièce Ecorces a été traduite en espagnol et en anglais. Sa pièce Nouveau monde a été traduite en allemand et publiée à l’automne 2017 aux éditions Theater der Zeit.

Il anime très régulièrement des ateliers d’écriture, en particulier pour la Haute École de Travail Social (HETS) à Genève.