3.02.25

Masterclass de Floriane Facchini : De l’attachement aux luttes – Reporté

Annulé – Nous ne manquerons pas de vous tenir informé de la date du report.

Vendredi 21 février de 17h à 20h
Théâtre du Loup

Réservations conseillées, inscription ici.

 

 

De l’attachement aux luttes : comment l’alimentation questionne notre rapport au territoire ?

Retour d’expériences et questionnements sur les territoires artistiques et culinaires par Floriane Facchini. Depuis plus de dix ans maintenant, le travail de Floriane Facchini se construit à partir de recherches et d’enquêtes d’anthropologie culinaire. L’imbrication de la question alimentaire et des réalités des territoires traversés s’invitent comme une manière singulière de parler du monde d’aujourd’hui, de nos endroits de vie, de nos humanités et des vivant.es qui nous entourent. Convaincue que les récits et l’alimentation sont de formidables outils pour changer de perspective et recréer du lien, Floriane Facchini nous invite à nous attabler avec elle pour un repas autour de sa méthodologie, les territoires traversés, les personnes rencontrées et les questionnements qui sont les ingrédients de son approche :

Comment un territoire nous nourrit ? Comment l’ingestion d’un territoire, d’un paysage nous met-elle en relation avec ce dernier ? Comment l’art in situ et l’alimentation peuvent se rencontrer dans une démarche située et vivante ? Comment l’alimentation peut venir alimenter les arts vivants ?

Parce que la cuisine est aussi l’occasion de faire ensemble, vous serez invité.es à parler, échanger, goûter, cuisiner, agir, avec la nourriture et même en manger.

Bio

Floriane Facchini est artiste, metteuse en scène et auteure passionnée d’alimentation. Au sein de ses créations, la nourriture est beaucoup plus qu’une expérience gustative. Elle lui permet d’aborder de manière inédite de nombreux sujets comme l’histoire des lieux, les relations et interdépendances aux vivants, le vivre ensemble, le partage de la terre, la gestion de la ressource en eau, la géographie. Elle crée des formes performatives, situées et participatives où l’acte de manger permet de s’attacher à un territoire, de raconter des histoires, de les ingérer, de faire corps avec.

Dans chacune de ses créations, il est question de manger, d’ingérer les paysages et les récits qui leurs sont associés. Dans des dynamiques de co-création et de mises en relations, elle invite les spectateur.ices et habitant.es des territoires traversés à tisser des liens socio-poétiques et culinaires, que cela puissent être avec un pêcheur, une maraîchère mais aussi une rivière, une assiette de pâtes ou un paysage.