Femmes Parallèles
La vie ce n’est pas d’attendre que les orages passent, c’est d’apprendre à danser sous la pluie. – Sénèque
La compagnie de l’Ourag’enchant’é
Après le succès de la précédente création de notre compagnie, Parce qu’ils sont arméniens – Biographie d’une féministe acrobatique et poétesse de combat, le service culturel de Plan-les-Ouates, via son co-responsable Pascal Mabut, a décidé de nous offrir une carte blanche dans la saison culturelle 2022-2023.
Nous avons voulu créer ce nouveau spectacle dans la même veine humaniste et le même type d’univers musical envoûtant. « Parler de ce qui parfois est enfoui dans les sous-sols de notre société et de ce monde dont l’obscur est bien plus valorisé que la lumière. Raconter, expliquer, parfois même dénoncer avec la simplicité de tous les arts mélangés et magnifiés », pour citer notre président, Jean-Marc Richard.
Notre envie est de vous divertir en portant une parole d’espoir dans ce monde de plus en plus complexe qui appelle à remettre en question nos valeurs. Notre envie aussi de collaborer avec des artistes rencontrés au détour de projets passés ; des artistes qui pratiquent des disciplines variées et qui partagent la même générosité et les mêmes valeurs.
Nous avons souhaité travailler avec le metteur en scène Benjamin Knobil, rencontré sur la création de Antigone au théâtre Pitoëff, et avec qui s’est mise en place une belle collaboration. Après lui avoir parlé du projet, celui-ci a proposé de co-produire le spectacle, à notre plus grande joie.
Écrire sur mesure
Lors de nos premiers entretiens, Lorianne Cherpillod a fait part à Benjamin Knobil de son désir de continuer à explorer les thématiques de l’exil. Elle a évoqué sa volonté d’élargir la réflexion autour des traumas psychologiques et de leur résilience, mais aussi de la difficile condition des femmes, voire des amours impossibles. Avec de tels ingrédients (thématiques, musiques polyphoniques et distribution à majorité féminine pratiquant des disciplines croisées dans les domaines de l’acrobatie, du cirque, de la danse, du chant et de la musique), il est apparu évident qu’il fallait écrire une œuvre singulière, calibrée sur mesure.
Accordéon, violoncelle, guitare et voix porteront des mélodies qui ont les pieds dans le sang, et dont l’énergie puisée dans un folklore imaginaire proche de celui des Balkans fera rayonner le spectacle de joie et d’espoir face à l’adversité. Un spectacle engagé, déjanté, pétillant et vital !
La pièce
Pour survivre au naufrage de sa famille, une comptable s’enferme dans un cirque imaginaire peuplé de personnalités parallèles d’elle-même. De numéro en numéro, elle trouvera la force d’affronter sa tragédie et « l’homme canon » qui a précipité sa perte.
Dans cette pièce librement inspirée du personnage d’Électre selon Sophocle, nous avons voulu aborder les questions de l’identité profonde, de ces singularités qui excluent trop souvent d’une société normée et qui marginalisent.
